Cet article, je peux vous dire que ça n’a pas été une mince affaire de le terminer avec un record de près de 1000 photos prises en un jour, et donc autant à trier ! Oups… Vous l’aurez donc vite compris : la réserve naturelle de Celestun et ses flamants roses que l’on peut observer facilement à l’état sauvage a été un de mes gros coups de cœur au Yucatan, et une visite que je vous recommande réellement (tout comme la biosphère de Sian Ka’an, d’ailleurs) si vous aimez observer la nature et les animaux sauvages !
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Visiter Celestun ou Rio Largatos : que choisir ?
Nous avons longtemps hésité entre Celestun et Rio Largatos, qui sont les deux endroits les plus populaires dans la Péninsule du Yucatan pour observer les flamants roses.
Lisant tout et n’importe quoi dans les commentaires que j’ai pu lire en ligne avant le voyage, j’ai finalement décidé d’opter pour Celestun, tout simplement car c’était la réserve la plus facile à rejoindre depuis notre point de départ, Merida. Il y a aussi de chouettes hôtels plus proches de la réserve, comme le Xixim Unique Mayan Hotel où nous avions aussi envisagé de loger.
Le tour en bateau que nous avons fait à Rio Largatos, dont je vais vous parler plus en détail dans cet article, peut également facilement se combiner à la visite de Las Coloradas, le « Lagon Rose », un parc naturel connu pour ses eaux roses très photogéniques – ce qui est aussi un gros plus si c’est une activité que vous comptez faire aussi.
Quand visiter Celestun ?
Je ne sais pas ce que nous aurait réservé Rio Largatos (où on peut faire des tours en bateau similaires), mais en tout cas la réserve naturelle de Celestun nous a plus que ravis ! Je pense qu’ici, la probabilité de voir des flamants roses est proche des 100% si vous venez en début de journée (avant 10h) : les pêcheurs sont de sorties et les bandes de flamants roses aussi – même si comme vous allez le voir ça a beau être les « stars » de la réserve mais il n’y a pas qu’eux qui valent le déplacement !
Nous avons donc démarré très tôt de Mérida et nous sommes arrivés avant 9h à Celestun : nous étions les premiers touristes de la journée, et même en repartant nous n’avons croisé que quelques autres touristes, je m’attendais à voir beaucoup plus de monde que ça.
Visiter Celestun en pratique
Celestun sans guide
Pour la visite, c’est très simple et vous n’avez pas vraiment le choix si vous venez par vos propres moyens : à votre arrivée à Celestun, vous traversez un pont et juste après celui-ci, sur la gauche, se trouve l’entrée de l’embarcadère (« Turistico Celestun ») d’où partent les petits bateaux qui font les balades dans la réserve.
Le parking est gratuit et le prix de la balade est, comme à Sian Ka’an, non négociable : environs 1500 pesos par bateau (je ne me rappelle plus le prix exact, mais je sais que ça avait augmenté par rapport au prix qu’on avait vu dans les guides, c’est-à-dire 1200, et que ça a probablement encore augmenté depuis notre voyage en 2017…) à payer à un guichet, et on vous attribue ensuite un des « lanchas » qui attendent sagement leur tour (personnellement, je préfère ce système que les négociations et 10 personnes sur votre dos dès que vous arrivez !). C’est assez cher mais ça vaut vraiment son prix !!
Avec guide
Si vous préférez participer à une visite guidée organisée, vous pouvez visiter Celestun à la journée depuis Mérida grâce à une excursion comme celle-ci. Il existe aussi une excursion similaire depuis Campeche dans la réserve de la biosphère de Los Penetes, proche de Celestun, avec baignade possible.
Notre tour en bateau sur le Ria de Celestun
La balade dure une heure et demi et vous emmène dans la lagune et dans la mangrove. Notre guide était vraiment top, malgré le peu d’anglais qu’il parlait et notre faible espagnol, il a réussi à nous expliquer beaucoup de choses sur les flamants roses et les autres oiseaux que l’on croisait.
À chaque fois qu’il y avait une nouvelle espèce qu’il voyait, il s’empressait de nous la pointer du doigt en nous donnant le nom de la bête avec un grand sourire : c’était trop mignon ! Je ne sais pas si tous les guides sont aussi passionnés par ce qu’ils font, mais le nôtre l’était vraiment, et quand il a compris que je prenais beaucoup de photos, il arrêtait même la barque aux meilleurs endroits pour prendre en photo les oiseaux les plus difficiles à observer.
Les flamants roses
Bien sûr et comme la plupart des touristes sont là pour ça, la visite commence par les spots où se trouvent les flamants roses. Les pêcheurs de sortie expliquent à notre guide où ils sont et vu le sourire de tout le monde, on comprend vite qu’on en verra vite (yay!) mais qu’en plus de tout ça semble être un bon jour !
Au fur et à mesure que l’on s’approche, on voit apparaitre comme de longues taches roses au loin… puis, certaines parties commencent à s’envoler, d’autres bougent, et nous sommes vite encerclés par des centaines et des centaines de flamants roses. C’est vraiment magique, je ne m’attendais pas à ça !
Notre guide nous explique que c’est assez facile de savoir où les trouver car, croyez-le ou non : les flamants roses ne savent pas nager ! Ils volent en frôlant l’eau mais ils se posent sur des bancs de sable où ils ont pied pour manger, boire, etc.
Et en plus de ne pas savoir nager, ils sont assez gauches quand ils volent, c’est assez drôle à voir !
La lagune et la mangrove
Après avoir longuement observé les flamants roses, nous continuons vers une petite île, l’îlot des oiseaux, qui portent bien son nom car ses arbres sont remplis d’oiseaux ! Je n’ai pas retenu tous les noms, mais on en a vu une belle variété, et je pense avoir réussi à prendre en photo une bonne moitié seulement ! Et encore ici, on est tombé nez-à-nez avec d’autres bandes de flamants roses…
On rentre ensuite dans la mangrove, deuxième partie de la visite. Ici, pas de flamants roses, mais d’autres oiseaux encore (notamment un kingfisher apparemment assez rare !), et surtout un tel calme : on se croirait dans un autre monde !
On passe par des tunnels de mangrove, avant d’arriver à la dernière partie de la visite, une source d’eau/cenote « Ojo de Agua ». Cette partie n’est pas très bien entretenue et notre guide nous déconseille de faire tout le tour sur les petits pontons de bois qui doivent clairement être remplacés, malgré tout c’est également un très bel endroit !
Nous repartons ensuite pour rejoindre notre point de départ, croisant un seul autre bateau de touristes qui nous suivait de peu.
Bref, encore un autre moment de rêve au Yucatan !
À suivre : notre dernière visite de temple à Uxmal, avant de partir sur l’île d’Holbox !
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Pour continuer la lecture :
- Roadtrip au Yucatan: mon itinéraire de 2 semaines
- Mon petit guide pratique des cenotes au Yucatan
- Les spécialités culinaires à découvrir au Yucatan
- Uxmal, un site archéologique sauvage au Yucatan
- Merida, la capitale culturelle du Yucatan
- L’île d’Holbox & notre bungalow de rêve sur la plage à la Casa Takywara
Bonjour, Je ne sais pas si vous êtes toujours active mais bravo pour ce blog, magnifique, belles photos, bonnes explications. Cela aide tellement lorsque nous ne connaissons pas le pays
Merci