A la découverte d’un Paris alternatif : Greeters, Belleville… et « Dans le noir » !

Découvrir Paris, version alternative, telle était ma mission le weekend passé, à l’invitation d’iDBUS. Même si je connaissais déjà les grands classiques parisiens, planifier un weekend de ce type, lorsqu’on est pas du coin, peut se révéler assez complexe… Récit d’un voyage plutôt imprévu, pour le coup !

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Un Dubuffet dans le Jardin des Tuileries

Paris, à la base, c’est pas trop mon truc. Je suis venue (déjà souvent), j’ai vu (beaucoup), et Paris n’a pourtant pas gagné la place qu’ont des villes comme Londres, par exemple, dans mon coeur. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que j’ai récemment refusé la proposition de m’expatrier 4 jours/semaine dans « la plus belle ville du monde » pour le boulot. Un weekend, je veux bien (même un peu plus, soyons fou), mais 412 jours… mmmh non merci !

Bref, lorsque, il y a quelques semaines, l’invitation de découvrir Paris le temps d’un weekend hors des sentiers battus,  de la part d’iDBUS, ces nouveaux bus qui relient de grandes villes européennes, est arrivée dans ma boîte mail, j’ai tout de suite pensé que c’était l’occasion rêvée de me rabibocher pour de bon avec Paris (et les parisiens) !

A peine rentrée de Cagliari, je me suis donc retrouvée samedi dernier, tôt le matin, à la Gare du midi à Bruxelles, pour prendre un des iDBUS en direction de Paris. 3h30 environs de trajet pour les bus directs, avec des sièges bien larges et du Wifi, le tout pour des prix bien plus bas que le Thalys, l’idée me plaisait déjà bien, et j’avais hâte de tester ça en vrai !

A peine montée dans le bus, qui vois-je? Mélissa aka Mel loves travels! Une bonne surprise pour commencer le voyage, une tête connue, et pas n’importe laquelle en plus… :) Quelques heures de trajet plus tard, deux conclusions s’imposent…

1- Le bus est top, même les flics qui arrêtaient tous les bus en partance de Bruxelles ce jour-là (contrôle de départ en vacances oblige) l’ont dit: on voyage en bonne compagnie! Le siège est confortable et le conducteur très agréable (tout comme celui du retour d’ailleurs). Il y a même un petit écran qui vous informe de sa progression, comme dans les avions !

2- Décider de planifier les deux jours de voyage dans le bus ET d’écrire, tant qu’à faire, les articles sur la Sardaigne: mauvaise idée ! Disons que la fatigue mélangée aux difficultés du Wifi (je vous renvoie chez Mel loves travels qui vous expliquera tout ça bien mieux que moi) n’ont pas été le combo gagnant. J’ai quand même le temps de noter quelques adresses que j’avais déjà repérées au préalable, et on arrive déjà à Paris (comme quoi, ça passe quand même vite!).

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A notre arrivée à Paris Bercy, il est déjà l’heure de manger, alors on se dépêche de prendre nos pass de métro, de déposer nos affaires à notre hôtel (hôtel Ibis Place d’Italie), et de consulter nos notes pour décider vers quel restaurant alternatif se diriger (malgré la faim, on est de bonnes élèves, n’est-ce pas?). Le choix est vite fait, direction Dip’s !

Dip’s: le paradis des sauces

Adresse: 62, rue Monsieur le Prince, 75006 Paris

L’originalité de chez Dip’s est dans ses sauces, autour desquelles tous les plats sont articulés. Comme la serveuse nous le rappelle, il faut manger en trempant tous ses alimants dans la petite sauce qui accompagne l’assiette principale. Nous choisissons un menu entrée + plat à 21,50€ (prix weekend). Je choisis les gougères maison au fromage (des sortes de petits soufflés) avec le DIP’S suggéré, aux cacahuètes.

On goûte d’abord sans la sauce, puis avec, et c’est vrai que l’association de la sauce et du plat ajoute vraiment quelque chose en plus ! Mon plat est tout aussi original: c’est un steack de thon accompagné d’un DIP’S de fenouil rôti. Fenouil + thon, là aussi je n’y aurais pas pensé, et pourtant c’est très réussi ! Autre plus: les frites – enfin de bonnes frites en France !! (Et hop, un bon point pour Paris)

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Gay Pride et premier fail de la journée

Nous sortons de chez Dip’s le ventre bien rempli et nous trouvons nez-à-nez avec… la Gay Pride ! Ca tombe plutôt bien niveau alternatif, vous trouvez pas? ;) Malgré tout je trouve qu’il y a beaucoup plus d’ambiance (et de monde) à Bruxelles. On immortalise vite fait le cortège avant de se diriger vers la deuxième destination alternative de notre voyage… les ventes aux enchères de l’hôtel Drouot !

Enfin, sauf qu’à notre arrivée, on a trouvé portes closes: fermé jusqu’en septembre ! Zut et rezut, mon idée tombe à l’eau (et pourtant j’avais visité leur site internet, qui ne doit pas être vraiment à jour…). Première déception de la journée…

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Le Musée du Parfum Fragonard : agitation et volupté

Adresse: 9 rue Scribe, 75009 PARIS

Parce qu’il n’y a pas que le Louvre à Paris, j’avais parcouru le net à la recherche de musées alternatifs, et j’avais retenu le Musée du Parfum, situé dans un ancien hôtel particulier. Un charmant petit musée, qui parcourt toute l’histoire du parfum, avec un petit test de reconnaissance d’odeur à la fin. Une seule déception: la boutique est quasi plus grande que le musée lui-même ! On comprend mieux pourquoi c’est un musée « gratuit »… ;)

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Les Tuileries et le Musée de l’Orangerie: Monet, Monet, Monet (deuxième fail du jour)

Nous continuons notre périple dans Paris, déjà considérablement fatiguées, direction le Jardin des Tuileries, où se trouve un autre petit musée, le Musée de l’Orangerie, où on peut admirer de grandes fresques des Nymphéas de Monet. On est toutes les deux hypers motivées de découvrir ce musée… sauf qu’on avait pas vraiment regardé l’heure et qu’à notre arrivée, il est 17h50 et qu’il n’est plus possible d’y rentrer…

On hésite entre le rire et les larmes, finalement , stoppées dans notre « élan alternatif », on s’assied Mélissa et moi sur un des bancs des Tuileries (beaucoup moins alternatif, mais il faut ce qu’il faut!), pour se remotiver et reprendre un peu de forces avant la suite de notre journée parisienne, en se promettant d’y revenir demain et cette fois, les voir ces pu fameux nymphéas.

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L’Académie de la Bière: quand les parisiens se la jouent belges !

Adresse: 88 B Boulevard de Port-Royal,  75005 Paris

Finalement, on se retrouve à l’Académie de la Bière, sur la proposition d’un ami parisien de Mélissa. Une carte remplie de bières belges, c’est certainement alternatif pour nos amis français buveurs de vin… Je m’étonne d’ailleurs de voir le couple à côté de moi demander sans même voir la carte une Cuvée des Trolls.

On trouve tout de même l’endroit original, car on ne s’attendait vraiment pas à trouver ce genre de bar en plein milieu de Paris (même si ça ne vaut pas, en nombre de bières, notre Delirium). Pour éviter de mettre 7€ dans une bière belge qu’on peut trouver chez nous, on fait donc notre choix dans la carte de bières françaises. Malheureusement, pas de bière parisiennes à l’horizon (je ne pense pas que ça existe, d’ailleurs), on va donc un peu plus au Nord avec la Bière des Ch’tis. Plutôt pas mal !

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Il se fait déjà tard, et on se demande si on ne retenterait pas une dernière adresse alternative pour la journée: le Calbar, et ses serveurs en caleçons, nous dit plutôt bien… Finalement, on a peur de trouver porte close là aussi (jamais 2 sans 3…), alors, comme l’ambiance est plutôt sympa, on reprend sagement un dernier verre (une Academik, accompagnée d’une bonne assiette de charcuteries, mmmh!), avant de regagner notre hôtel. L’hôtel Ibis Porte d’Italie, l’hôtel avec le lit le plus confortable de Paris! Une bonne nuit de sommeil m’attend…

Après une première journée riche en émotions, Mélissa et moi nous levons de bonne heure pour continuer notre visite d’un Paris alternatif … Au programme aujourd’hui: la découverte du 20ème arrondissement vu par une de ses habitantes, et un repas gastronomique… dans le noir !

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Une balade à Belleville avec une Paris Greeter

En préparant ce voyage, j’avais eu la bonne idée de réserver (en suivant les bons conseils d’Aline) une balade avec une des « Paris Greeters », ces parisiens qui vous font découvrir leur propre ville de manière bénévole. Je savais que le concept existait dans plusieurs villes dont Paris mais c’était la première fois que j’allais faire une balade de ce genre.

C’est Isabelle, une habitante passionnée du 20ème arrondissement, qui avait répondu favorablement à ma demande sur le site des Greeters, et qui va donc me faire découvrir son Paris à elle aujourd’hui. L’idée plait aussi beaucoup à Mélissa, qui décide donc de nous rejoindre. Il est 9h précises et nous commençons la balade au métro Gambetta, face à la Mairie du 20ème.

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Notre fil rouge aujourd’hui sera la rue des Pyrénées, que nous suivrons tout au long de la balade, non sans quelques petits détours vers des rues et ruelles insoupçonnées depuis les grands faubourgs.

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Il faut savoir que Belleville, il n’y a pas encore si longtemps que ça, c’était la pleine campagne… Les photos et lithographies d’époque qu’Isabelle nous montrent sont saisissantes ! Et puis, pof, Belleville a été annexée à Paris par Haussman est en est devenue le 20ème arrondissement, et le village a laissé place à l’urbanisation et aux grands boulevards.

Le 20ème est aujourd’hui un arrondissement que les touristes délaissent souvent (il faut dire que ses trésors sont assez bien cachés – à part bien sur le Père Lachaise…), alors que pourtant la colline de Belleville est tout aussi riche en histoire que sa voisine plus connue, Montmartre. Et si pour moi Paris ce n’était que des boulevards haussmaniens uniformisés, Belleville et Isabelle m’ont prouvé que Paris était plus riche architecturalement parlant que ce que je ne le pensais…

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De la maison d’architecte ultra-moderne, aux maisons de village en passant par les grands immeubles haussmaniens et le Pavillon Carré-de-Baudouin, une étonnante ancienne « résidence de campagne » d’un riche parisien (dernière photo), l’architecture de Belleville recèle de vraies surprises !

Mais ce qui fait vraiment le charme de Bellevilles, ce sont ces petites ruelles: on quitte la rue des Pyrénées pendant 20 secondes et on se retrouve comme par magie dans un autre monde… alors que, pourtant, on est toujours bel et bien à Paris !

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Dans ces ruelles intemporelles comme partout ailleurs à Belleville, nous avons fait une petite chasse au trésor… ou plutôt une chasse au street art, lui aussi parfois bien caché dans ce quartier, mais qui est très riche et varié. On retrouv les Space Invaders et bon nombre d’autres artistes que l’on reconnait assez rapidement grâce à leur style personnel: Fred le Chevalier et ses petits personnages romantiques, le Diamantaire… et ses diamants !, ou encore le fana des échelles et des chaises dont j’ai malheureusement oublié le nom …

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La balade est également agréablement ponctuées d’anecdotes… Nous apprenons ainsi, plic-ploc, ce que sont les fontaines Wallace, à quoi servent les « regards« , où Edith Piaf est née, que depuis le Parc de Bellevue on a une des plus jolies vues sur Paris, et que ça vaut le coup de tenter sa chance dans les passages privés car ils révèlent souvent eux aussi souvent des secrets.

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Manger « Dans le Noir »… Une expérience unique

Après presque 3 heures de balade (à un rythme très très posé…), nous arrivons dans le 19ème, à la Place des Fêtes, où il est l’heure pour moi de reprendre le métro direction Rambuteau, car j’ai rendez-vous pour manger « Dans le noir » ! La première fois où j’ai entendu parler de ce resto, et de ce concept, c’était je dois l’avouer dans Top Chef. Du coup, quand j’ai préparé (comme une bonne élève) ma découverte alternative de Paris, j’ai tout de suite pensé à y réserver un repas car le concept m’avais marqué. Ce qui est bien, c’est que ce n’est pas simplement une expérience « marrante » à faire: les serveurs sont en fait des non-voyants et le but final est de vous sensibiliser à leur monde. Notre serveuse était en tout cas impressionnante.

Dans la salle totalement noire du resto (je n’avais jamais vu de noir aussi intense, c’est assez perturbant car on ne sait pas si on doit garder les yeux ouverts ou fermés…) tout le monde s’assied à une grande table, en suivant l’ordre d’arrivée, et la serveuse, directement, retient votre prénom, vous pose l’assiette pile où il faut… Alors que vous au bout d’une demi-heure vous galérez toujours pour retenir le nom des inconnus assis à côté de vous et pour vous servir l’eau depuis la cruche ! Et on y apprend vraiment beaucoup de choses ! Tout d’abord, qu’on ne sait pas manger dans le noir ET proprement.

Ce n’est juste pas possible d’utiliser un couteau quand on sait pas quoi ni où le couper! Tout le monde y va avec les mains, on dit direct ce qu’on pense d’un aliment, bref, on se laisse vachement plus aller, parce que c’est beaucoup plus facile comme ça et parce qu’on se sent beaucoup plus libre, aussi, du coup. Ensuite, on se rend vite compte qu’on mange en grande partie avec les yeux…  

Même des saveurs qui semblent fortement reconnaissables a priori peuvent vous passer sous le nez… jusqu’à rater les crevettes dans un maki, ou encore à confondre du magret de canard avec du saumon fumé ! (quoique là, je me demande toujours si j’avais quand même pas eu le menu sans viande par erreur, j’ai quand même du mal à y croire^^) Car oui, à la fin, on vous montre les images de ce que vous venez de manger. Et là, c’est la grosse surprise générale!

Enfin, le top de l’expérience, c’est que l’on fait plus facilement connaissance avec les gens sans les yeux. L’ambiance était juste génialissime, la table commune d’inconnus qui se racontent leur vie en rigolant au bout de 5 minutes, et à Paris en plus, c’était bien la première fois que je voyais ça! Bref, je vous recommande vivement l’expérience, pour le coup très alternative.

Quant au menu, c’est toujours un menu surprise, bien évidemment, mais il peut bien sur être adapté à vos intolérances et restrictions alimentaires, il suffit de le dire à votre arrivée. J’ai choisi un menu en 3 services (entrée, plat, dessert) et j’ai vraiment bien mangé. L’assiette n’est bien sur pas hyper sophistiquée comme dans d’autres restos gastronomiques (ça serait un peu inutile)… mais tout se joue ici sur l’association des textures et des goûts surprenants.

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Je retrouve ensuite Mélissa pour un essai number 2 au Musée de l’Orangerie, après s’être fait refoulé hier juste avant la fermeture. Je suis à l’avance, je décide donc de déjà rentrer en attendant l’arrivée de Mélissa. Et c’est là que je découvre que ce musée, dont j’avais lu à plusieurs endroits qu’il était gratuit est en fait… payant ! Et pas qu’un peu pour un si petit musée !!

Enfin, au final les moins de 25 ans (si je me souviens bien) ne payent quand même pas, je décide donc de rentrer quand même, après avoir signé une décharge pour mon sac au vestiaire après une conversation plutôt « surréaliste » avec les employés…

« Les sacs à dos sont interdits, vous devez les laisser au vestiaire »

Je me dirige donc au vestiaire: « Bonjour, je voudrais laisser mon sac à dos »

« Vous avez des choses de valeur dedans? »

« Ben… oui »

« Vous ne pouvez rien laisser de valeur ici, il faut vider votre sac et tout prendre en main! » (Hyper pratique ça dis donc!!)

« Euh… sauf que dans mon sac il y a juste mon appareil photo et mon pc portable… Je vais pas laisser mon sac vide ici et tout porter quand même? »

« Si vous voulez pas porter vos affaires, alors il faut signer une décharge. Mais on garantit rien » (Très très rassurant ça dis donc!!)

« Euh, bah je sais pas, ça risque rien? »

« Ben y a parfois des pick-pockets mais ils sont pas sensés rentrer dans les vestiaires »

Fin bon, finalement, j’ai signé cette foutue décharge, j’ai enfin été voir les nénuphars géants, j’ai vite fait le tour de l’étage du dessous, et je suis revenue presque en courant sauver mon sac à dos des mains de ces gens bizarres, sans toute fois d’abord RE signer un autre document pour qu’ils puissent me le rendre… BREF, je ne vous conseille pas le musée de l’Orangerie, la file, la fouille à l’entrée, l’histoire des vestiaires et les quelques oeuvres connues qu’on y trouve ne forment pas un très bon rapport qualité/prix/temps. Même si c’est un peu moins alternatif, au moins au Louvres là vous en avez pour votre argent, et pas qu’un peu !

Mélissa arrive enfin et je lui raconte l’histoire. Après un rapide calcul, on se rend compte qu’on aura pas le temps de faire une dernière visite avant de reprendre l’iDBUS, direction Bruxelles.

En conclusion, après une première journée un peu chaotique, la deuxième journée de notre weekend alternatif nous aura vraiment enchanté et je pense pouvoir dire que l’on aura toutes les deux changé d’avis sur Paris grâce à Isabelle. Paris Greeters: c’était l’idée du siècle ! La balade avec Isabelle m’a donné envie de recommencer la même chose dans d’autres villes… et je n’oublierai pas de si tôt mon lunch dans le noir !

Encore merci à iDBUS pour ce voyage et à Mélissa pour sa charmante compagnie durant tout ce weekend !

3 réflexions au sujet de “A la découverte d’un Paris alternatif : Greeters, Belleville… et « Dans le noir » !”

  1. Coucou,
    Pour ton prochain séjour à Paris, je te conseille ce livre : http://www.amazon.fr/Balades-petites-histoires-parisiennes-Marjolaine/dp/2012449956/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1375088415&sr=1-1
    Il y a de nombreuses balades alternatives et moins touristiques (il y d’ailleurs une balade dans Belleville dont tu parles dans ton article). Par exemple, balade à travers les passages couverts et semi couverts de la ville. C’est un très chouette bouquin avec des petites anecdotes. J’en ai profité l’an dernier, et j’ai été plus que ravie :-)

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