Le jour où je suis montée au sommet d’une pyramide maya à Coba

Coba, où la journée de notre voyage au Yucatan dont je me souviendrai certainement pendant très longtemps ! En effet, c’est à Coba que je suis montée pour la première fois de ma vie au sommet d’une pyramide maya. Et on peut dire que ce ne fut pas une mince affaire (petit spoiler avec ma tête au sommet ci-dessous !). Je vous emmène découvrir ce site archéologique entouré par de splendides cenotes.

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Monter au sommet d’une pyramide maya : à Coba, c’est toujours possible !

On avait entendu beaucoup de bonnes choses sur les ruines de Coba, les dernières ruines où il est encore possible de monter au sommet d’une pyramide maya du côté de la Riviera Maya, d’ailleurs. En effet, à Chichen Itza et sur d’autres sites, il est à présent interdit d’escalader ces édifices plus ou moins restaurés pour des raisons de sécurité (suite à plusieurs morts de touristes un peu maladroits…). Bref, on est tout de suite prévenu : il faut faire très attention et je dois dire que j’ai eu un petit haut-le-cœur quand j’ai débarqué devant ça : 

Vous l’aurez donc compris, j’ai finalement réussi (non sans mal !) à réaliser ce rêve, mais avant de vous raconter tout ça, retour à notre entrée sur le site de Coba !

Visiter le site archéologique de Coba : à pied ou pas ?

Le site archéologique de Coba est très grand, c’est pourquoi dès l’entrée vous trouverez un endroit pour louer des vélos ou un « tuk tuk » pour vous emmener d’un ensemble de temples à l’autre.

On s’est dit que ça serait plus sympa de le faire à pied, pour prendre notre temps… Oups, mauvaise idée ! Les distances sont longues et il n’y a pas vraiment grand-chose à voir sur le chemin qui relie les temples. Et c’est assez frustrant de voir tout le monde passer à vélo ou avec son tuk tuk alors qu’on sue déjà à cause de la chaleur… Bref, mon conseil : prenez au moins un vélo, ça vaut le coup, car il faut être en forme pour commencer l’ascension…

La première zone : le Grupo Coba

On commence par une petite visite du groupe qui se trouve tout près de l’entrée, le Grupo Coba, dominé par La Iglesia, une énorme pyramide – celle-ci je ne pense pas que j’aurais osé l’escalader même si on avait pu !

Ici et un peu plus loin sur la route vers les autres temples se trouvent aussi deux jeux de pelote très bien conservés.

L’ascension de la Grande Pyramide : une expérience unique

Il y avait d’autres temples à voir, mais la chaleur était tellement accablante qu’on s’est décidé (déjà trop tard) à aller directement vers le groupe Nohoch Mul, où se trouve la Grande Pyramide, la seule accessible aux touristes.

Du haut de ses 42 mètres, c’est la deuxième plus haute structure de la Péninsule du Yucatan… rien que ça ! Et on peut dire que la pente est bien raide.

À notre arrivée devant la pyramide, en fin de matinée, celle-ci est bondée : on commence par observer un peu les plus aventureux qui grimpe d’un coup sans regarder derrière eux, et les plus peureux qui montent sur les mains en s’arrêtant toutes les deux marches ou en faisant demi-tour au bout de quelques mètres seulement !

Je dois dire que j’étais très motivée pour monter sur cette pyramide (c’est quand même un truc à faire une fois dans sa vie !) mais une fois aux pieds de celle-ci, la peur est très vite montée…

Monsieur est donc parti devant (il fait clairement partie du groupe des aventureux) tandis que je tentais de gravir les premières marches. La hauteur des marches, l’état de celles-ci (trous et compagnie) et la pente m’ont vite fait perdre l’espoir d’arriver en haut : j’étais paralysée au bout de 10 mètres à peine ! Quelqu’un passe à côté de moi et me dit « le secret, c’est de ne pas regarder derrière ! » – trop tard, c’était déjà fait ! Bref, les jambes tremblotantes, je redescends une marche à la fois, sans m’asseoir mais sans regarder en bas non plus – c’était limite encore plus crevant !

J’ai trop le style, j’avoue…

Me voici donc de retour aux pieds de la pyramide, à observer les autres touristes (c’était vraiment un drôle de spectacle) tout en tentant d’apercevoir Monsieur qui était sans doute déjà arrivé au sommet. Et puis, c’est là que je vois un groupe de français descendre en se vantant d’y être arrivés et en se tapant dans les mains. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ce qui a suffit à me convaincre que je devais dépasser ma peur et y aller !

Ni une, ni deux, j’ai entrepris une deuxième tentative sans réfléchir, sans regarder derrière, en m’appuyant sur les mains mais sans faire de pause. Le vertige n’était pas loin mais j’y suis finalement arrivée ! Le temps de me décider, il était déjà midi et je peux vous dire que la chaleur qu’il y avait là-haut… je n’avais jamais vu ça !

Mais l’euphorie de la montée aidant, on y est resté un petit temps, à observer la jungle à n’en plus finir tout autour de la pyramide, les selfies et même le chien qui était lui aussi monté au sommet !

Bref, ce fut une sacrée expérience mais je suis tellement contente d’avoir réussi à surmonter ma peur : ça valait 1000 fois le coup ! Pour info, le temps que l’on redescende, il n’y avait presque plus personne sur la pyramide : les groupes de touristes partent vers midi, après ça vous serez quasi seuls, donc si vous êtes prêts à affronter la chaleur de l’heure de midi ça vaut le coup quand même !

Après avoir bien profité de la vue, il a bien fallu affronter la descente ! Quand on voit la vue à pic du sommet des escaliers, y a pas à dire : c’est pas rassurant ! Mais au final, en faisant comme les enfants et les peureux (j’assume !) et en descendant les marches sur les fesses en me faisant glisser d’une marche à l’autre en appui sur mes deux mains, ça fut même plus facile que la montée : j’avais moins peur de tomber ! Bref, j’ai eu un peu mal aux bras le lendemain matin, mais tout s’est bien terminé !

Je suis fière d’avoir vaincu ma peur et je ne peux que vous encourager à vivre cette expérience tant que c’est encore possible (vu le développement du tourisme au Yucatan, je doute que ça le soit encore longtemps…). A priori, en 2023, c’est toujours possible (je mettrai cet article à jour plus tard si ce n’est plus le cas).

Les cenotes de Coba : Choo-Ha

Pour se récompenser après cette épreuve (on avait plus le courage de marcher jusqu’aux autres temples !), nous sommes allés nous baigner dans un des cenotes proche du site de Coba, le cenote souterrain Choo-Ha.

Un cenote dans une grotte, hors des sentiers battus, magnifique d’autant plus que nous l’avons eu pendant presque une demi-heure pour nous tous seuls ! C’était l’une de mes meilleures expériences de cenote, je vous le recommande si vous passez par Coba, d’autant plus que ça ne coûte presque rien. C’est possible d’y aller en vélo si vous n’avez pas de voiture.

N.B. : depuis notre visite, d’autres cenotes proches de Coba se sont ouverts au public, comme le cenote Kaab Ha.

Visiter Coba en pratique

Sachez que si vous n’avez pas de voiture, il existe de nombreuses excursions qui permettent de visiter Coba au départ de la Riviera Maya. Certaines excursions incluent également la visite d’un cenote.

Nous n’avons pas logé à Coba, mais sachez qu’il est possible de séjourner à côté du site archéologique si vous voulez y faire escale, voici quelques options : 

 

Prochaine étape de notre roadtrip : direction Valladolid !

Pour continuer la lecture, mes autres articles sur ce voyage au Yucatan :

 

4 réflexions au sujet de “Le jour où je suis montée au sommet d’une pyramide maya à Coba”

  1. Je viens d’arriver à Tulum et ayant oublié mon Routard duquel je ne sépare normalement jamais , ton blog est une véritable mine d’or!!! Merci!!!!
    Je me manquerai pas de m’inspirer pour mes prochains voyages

    Répondre

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