Bruxelles est une ville qui permet de vivre des expériences gastronomiques plutôt originales : je vous avais déjà parlé par exemple de la populaire Tram Experience, qui vous permet de faire le tour de la ville dans un tram transformé en restaurant. La semaine passée, c’est un autre concept qui cartonne que j’ai enfin eu l’occasion de tester: le Dinner in the Sky !
Si vous n’avez pas encore entendu parler de Dinner in the Sky, ce concept gastronomique – né à Bruxelles en 2006 (on peut en être fiers !) et aujourd’hui exporté dans le monde entier – est « simple » : vous vous attablez sur une grande plateforme avec 21 autres convives, et une grue vous soulève à 50 mètres (quand la météo est bonne) du sol pour un repas « aérien » cuisiné sur place (oui, la plateforme possède même une mini cuisine) par un ou plusieurs chefs renommés.
N’ayez crainte, la sécurité est la priorité : vous ne risquez rien du tout… Et croyez moi, même si vous avez le vertige, l’expérience vaut vraiment la peine de vaincre votre peur !
Cette année, c’est dans le Parc du Cinquantenaire que le Dinner in the Sky s’est établi du 1er au 28 juin. Pour sa 4ème édition, « Brussels in the Sky » voulait jouer la carte de la convivialité en proposant à 7 chefs étoilés bruxellois (Yves Mattagne, Lionel Rigolet, Pascal Devalkeneer, David Martin, Giovanni Bruno, Bart De pooter et Luigi Ciciriello) d’inviter un « chef ami » à venir cuisiner avec eux dans le ciel de Bruxelles pour un dîner à 4 mains unique en son genre.
Au total, ce sont 35 chefs belges et plus de 30 étoiles qui se succéderont sur la table volante du Dinner in the Sky ce mois-ci ! Parmi les 28 chefs invités, citons notamment Christophe Pauly, Vicky Geunes, Arabelle Meirlaen, Benoît Dewitte, Dimitri Marit, Kamo Tomoyasu ou encore Eric Martin.
Pour ma part, je me suis donc envolée la semaine passée en compagnie du chef étoilé Pascal Devalkeneer et du chocolatier Pierre Marcolini. Un duo de choc pour une soirée riche en surprises !
Vous vous rappelez du beau soleil qu’il faisait vendredi passé, et de l’aussi bel orage que nous avons eu en récompense en soirée ? Eh bien, c’est le jour que j’avais choisi et je participais au second service du soir, celui de 21h30. J’ai prié toute la journée pour que le dîner ne soit pas annulé, et mon soulagement fut grand quand, arrivée sur place, je vis que le premier service avait quand même décollé – ouf !
Néanmoins, à cause de la météo capricieuse, nous avons pris un peu de retard et n’avons finalement pu décoller qu’à 20 mètres – ce qui est déjà assez impressionnant, surtout pour une première fois !
En attendant le « décollage », nous avons pu profiter en apéritif de Champagne Laurent-Perrier dans le lounge – qui est lui bien au sol – face au coucher du soleil (ça aurait pu être pire).
Enfin, c’est à nous de nous installer sur les sièges hyper sécurisés de la plateforme, qui peuvent d’ailleurs s’incliner et pivoter pour profiter pleinement de la vue (ça c’est pour les plus téméraires ;) ).
Le repas, qui dure environs 1h30, comprend 5 services : 2 mises en bouche, 1 entrée, 1 plat et 1 dessert, accompagnés de Vins du Val de Loire (vin blanc AOC Vouvray et vin rouge AOC Chinon).
Les chefs et les convives commencent à se présenter pendant que nous dégustons les deux mises en bouche, une émulsion fêta et escalivada de poivrons doux ainsi qu’une préparation à base de petits pois et carottes.
L’entrée est quant à elle l’oeuvre de Pierre Marcolini: on retrouve clairement la touche du chocolatier dans ce tartare de boeuf aux fèves de cacao fumé de Cuba – une association surprenante mais délicieuse.
Pour le plat, c’est Pascal Devalkeneer qui nous propose l’un des plats signature du Chalet de la Forêt : un dos de cabillaud côtier confit au beurre salé, spéculoos et choux fleur cru à la pimprenelle et aux noisettes. Un vrai coup de coeur pour ce plat, parfaitement exécuté, qui était en parfaite harmonie avec les plats « chocolatés » de Pierre Marcolini.
Enfin, Pierre Marcolini reprend le dessus pour le dessert (« c’est pour ça que je suis là non?!« ) et nous propose un très gourmand « Terre de cacao, meringue déshydraté au vinaigre balsamique, mousse glacé au grand cru chocolat du Vietnam ». On en redemande… et nous sommes resservis ;)
Durant tout le repas, la complicité entre les deux chefs est frappante, ce qui leur permet de relever ce challenge avec brio: car ce n’est vraiment pas évident de sortir un repas depuis une plateforme suspendue dans les airs – alors chapeau, chefs !
La plateforme redescend déjà (1h30, ça passe trop vite) pour nous laisser déguster les mignardises préparées par Pierre Marcolini, et accompagnées de Grands Crus Nespresso.
En bref, je garde un très bon souvenir de cette expérience, qui je l’espère ne sera pas la dernière (car je pense que l’ambiance doit être totalement différente le midi). Bien sur, c’est une expérience qui n’est pas accessible à tout le monde, mais si vous aimez la gastronomie et les expériences alternatives, cela vaut la peine d’économiser un peu pour passer une soirée original en amoureux ou entre amis !

BONUS: et si vous vous demandez à quoi peut ressembler l’ambiance à bord du Dinner in the Sky, voici une petite vidéo très représentative… attention spoiler, un des deux chefs se met même à danser, je vous laisse deviner lequel !
Pour plus d’infos:
www.dinnerinthesky.be
Update : depuis cette première expérience, j’ai eu l’occasion de retourner à plusieurs reprises, et à plusieurs endroits de Bruxelles, au Dinner in the Sky.
- encore au Cinquantenaire, avec Yves Mattagne et Jean-Philippe Darcis
- le reste à suivre !
Ah super, n’hésite pas à partager ton avis alors ;)
Super ! Oui en effet avec l’orage cela devait être un peu stressant non ?
Oui, c’était un peu stressant mais heureusement, ça s’est calmé avant l’heure du repas !
Bête question, les jambes sont dans le vide ou c’est une impression de la photo ?
Non, il y a une petite plateforme pour poser ses pieds ! ;)
Bonjour
J’aimerais réserver pour deux personnes (demande en mariage) reste t’il des places de libres ?
Cordialement
A pappalardo
[…] juin dernier, pour la seconde fois, j’ai eu la grande chance de pouvoir manger sur la plateforme perchée à 50 mètres de haut […]
[…] les airs, a installé ses nacelles pour quelques jours à Bruxelles. Après avoir découvert le Cinquentenaire et l’Atomium vu d’en haut les années précédentes, cette fois-ci c’est la […]
[…] ou l’Atomium. Vue imprenable sur Bruxelles par la même occasion, bien évidemment. Testé et approuvé : j’ai adoré et je n’ai même pas (trop) eu le vertige ! La prochaine édition aura lieu en […]
Bonjour la,prochaine fois c est quand que l on peut aller manger chez vous