Visiter le Parc National d’Egmont et le Mont Taranaki en Nouvelle-Zélande

Au retour de l’île du Sud, il nous restait une destination à découvrir avant notre vol retour depuis Auckland : la région de Taranaki, où se trouve le Parc National d’Egmont et le Mont Taranaki, le « Mont Fuji de Nouvelle-Zélande ».

Beaucoup de touristes zappent cette destination faute de temps (elle se situe loin des autres destinations plus populaires de l’île du Nord comme Rotorua ou Coromandel), et nous n’avions à la base pas prévu de nous y attarder aussi. Initialement, nous avions prévu de retenter le Tongariro Alpine Crossing (comme nous n’avions pas eu de chance avec le temps à l’aller), mais il s’agissait à nouveau d’un gros détout, encore une fois sans garantie de pouvoir le faire…

Etant en fin de voyage et un peu fatigués après 5 semaines intensives, nous avons donc finalement choisi d’explorer une destination qui était plus ou moins sur notre chemin et qui parlait aussi à l’amoureuse de volcans que je suis : le splendide Mont Taranaki. Et je ne regrette pas le moins du monde mon choix : nous avons fini ce voyage en beauté, avec des promenades accessibles à tous dans un cadre incroyable.

Si vous cherchez une étape entre Wellington et Auckland, c’est la destination parfaite.

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Visiter le Parc National d’Egmont en pratique

Le Parc National d’Egmont est l’un des parcs néo-zélandais les plus faciles d’accès, quelle que soit votre condition physique. C’est un parc très verdoyant, couvert d’une forêt humide (il faut dire que la région est particulièrement pluvieuse apparemment – même si pour une fois on a eu de la chance avec la météo).

Et quand je dis que son volcan central, le Mont Taranaki, est un peu le Mont Fuji de Nouvelle-Zélande ce n’est pas pour rire : il lui ressemble tellement qu’il a même été utilisé pour représenter le Mont Fuji (avec un peu d’effets spéciaux, OK) dans le film Le Dernier Samouraï avec Tom Cruise, c’est dire !

Le parc, qui s’étend tout autour du Mont Taranaki, son volcant dormant, possède 3 zones principales : 

Les deux premières zones sont les zones avec le plus de choses à faire, et où vous trouverez les 2 visitor centers du parc. Dans chaque zone, vous trouverez à la fois des petites randonnées faciles et des treks plus longs et difficiles. Il y en a vraiment pour tous les goûts et c’est ça qui est vraiment chouette dans ce parc !

Comme il est quasi impossible de découvrir correctement les 3 zones sur une seule journée, nous avons choisi de nous concentrer sur la zone des Dawson Falls pour 2 raisons principales : il y a une bonne variétés de courtes balades, et on y a trouvé un chouette hébergement (très rares à l’intérieur-même du parc) : la Dawson Falls Mountain Lodge

Cette lodge historique de style montagnard un peu kitsch (j’adore !) est ouverte de manière saisonnière et est située juste à côté du visitor center. Certaines chambres ont une vue directe sur le Mont Taranaki (quand il veut bien se montrer !), mais j’avais préféré craquer pour leur « suite lune de miel », à la déco super sympa.

On a aussi mangé sur place le soir, la cuisine est bonne et copieuse.

Pour l’anecdote, le lodge est alimenté par le plus vieux générateur hydraulique toujours en service de Nouvelle-Zélande, voire d’après eux du monde !

Vous trouverez quelques autres lodges et hôtels dans les autres secteurs du parc, notamment la Stratford Mountain House ou encore la Tahurangi Lodge, accessible uniquement à la marche, pour ceux qui entreprennent la randonnée ultime du parc : l’ascension du Mont Taranaki.

Attention : l’accès au parc national est assez saisonnier. Il peut y neiger durant l’hiver. Pour vous assurer que tous les sentiers soient ouverts, mieux vaut privilégier une visite durant l’été (sinon, consultez bien les avis de fermeture avant de venir jusque là – vous les verrez via les liens vers les 3 zones que j’ai inclus ci-dessus).

Balade autour des Dawson Falls

Les balades dans le secteur des Dawson Falls ne manquent pas ! Nous avons opté pour l’une des boucles les plus populaires, qui combine une partie des sentiers de Wilkies Pools (petites piscines naturelles formées par des anciennes coulées de lave), Ridge Track et Dawson Falls.

Les photos ne rendent pas justice à la beauté de cette petite randonnée. Etonnamment, nous y étions presque seuls ! A nouveau, j’ai difficile à comprendre pourquoi certains endroits de Nouvelle-Zélande sont si peu populaires, alors que d’autres endroits similaires sont bondés. Mais tant mieux pour nous (et pour vous si vous vous y rendez !).

Cerise sur le gateau : ce matin-là, le Mont Taranaki était bien dégagé, un beau cadeau pour notre dernière journée en Nouvelle-Zélande.

Les sentiers étaient globalement en bon état, avec cependant quelques passages un peu plus technique. Mais on nous a dit que le sentier avait été amélioré et que c’était bien pire avant : ils ont notamment ajouté récemment un pont suspendu pour éviter de devoir traverser à pied la plus grosse rivière.

Le cadre est très sauvage et les arbres tordus et remplis de mousse donnent une atmosphère mystérieuse et féérique à cette partie du parc. Le secteur est d’ailleurs surnommé « Goblin Forest » (la forêt des goblins), et on comprend pourquoi !

Après avoir bien profité des paysages, nous finissons la randonnée aux chutes de Dawson (Dawson Falls), et passons voir la fameuse turbide hydraulique qui alimente le lodge. 

Avant de repartir, nous avons fait un dernier arrêt à la plateforme d’observation située près du visitor center, pour profiter d’une des plus belles vues sur le Mont Taranaki.

Le Cap Egmont

La région de Taranaki ne se limite pas au parc national, et la côte, sublime elle aussi, mérite d’être découverte. Le Mont Taranaki ne se laisse jamais oublier car on l’aperçoit toujours au loin.

Un des endroits les plus photogéniques de la côte est le phare du Cap Egmont. Imaginez : d’un côté la mer, de l’autre le phare et le volcan en arrière-plan. Une vue bucolique à couper le souffle !

La route qui mène juste là est tout aussi formidable. D’ailleurs, toute la State Highway 45 (aussi appelée « surf highway ») entre Hawera et New Plymouth est réputée comme l’une des plus belles routes de l’île du Nord.

N.B. : une autre vue pittoresque sur le volcan est celle depuis le Lake Mangamahoe, mais nous n’avons pas eu le temps d’aller jusque là.

New Plymouth

New Plymouth est la grande ville la plus proche du parc national d’Egmont et du Mont Taranaki. La ville, datant du 19ème siècle, est assez sympa et on y trouve encore quelques bâtiments historiques, même si elle est aujourd’hui plutôt moderne. Il y a aussi plus de choix d’hébergements (comme l’historique The State Hotel).

Si vous avez le temps, New Plymouth possède un petit musée gratuit, le Puke Ariki, où vous pourrez en apprendre plus sur l’histoire (notamment volcanique) de la région.

Nous nous sommes arrêté à New Plymouth pour un délicieux lunch à The Federal Store Bakehouse. J’ai adoré cet endroit ! Il s’agit d’un diner à l’américaine, avec de bons burgers et un milk-shake au citron vert dont je me souviens encore avec émotion ! 

A quelques kilomètres du centre-ville se trouve aussi l’un des plus chouettes endroits qu’on a vu pour manger une real fruit ice cream (pour rappel, notre truc préféré en Nouvelle-Zélande !) : Paradise Valley Berry Farm. Comme nous étions en pleine saison des fraises et des fruits rouges, la ferme proposait de récolter soi-même des fruits dans les champs !

C’est à partir de ces fruits frais qu’ils réalisent une des meilleures real fruit ice cream qu’on a mangé du voyage. Il faut dire qu’on se trouve aussi dans l’une des plus grandes régions laitières de l’hémisphère sud, tout est donc on ne peut plus local.

La plage de Tongaporutu

Notre dernière visite dans la région de Taranaki fut la plage de Tongaporutu, une visite qu’il faut bien programmer car celle-ci n’est accessible qu’à marée basse ! 

La plage volcanique de sable noire est notamment connue pour ses rochers surnommés les « Three Sisters » (les 3 soeurs… dont il n’en reste plus que 2 !) et « Elephant Rock » (rocher précédemment en forme d’éléphant, mais ce n’est plus le cas non plus depuis quelques années). La balade sur cette plage gigantesque était vraiment agréable, et on peut aussi voir au loin le Mont Taranaki. 

Même à marée (semi) basse, il vous faudra peut-être traverser un peu d’eau pour arriver à la plage, donc habillez-vous en fonction. Comptez environs 500 mètres depuis le parking. Ne commencez pas la balade si la mer est déjà en train de remonter, sous peine de vous retrouver caler sur la plage voire pire !

Notre dernière nuit en Nouvelle-Zélande

Pour cette dernière nuit en Nouvelle-Zélande, nous n’avons pas dormi dans la région de Taranaki mais un peu plus haut, pour limiter notre temps de trajet avant notre vol le lendemain. 

L’endroit où nous avons logé, le Karamu Valley Lodge (tenu par un sympathique couble britannique), n’a malheureusement pas survécu à la pandémie. 

A la place, pourquoi ne pas passer une nuit au Woodlyn Park, près des grottes de Waitomo ? Ce motel original propose des « chambres Hobbit »… On avait déjà vécu ce type d’expérience lorsque l’on avait visité Hobbiton mais cet endroit est plus abordable. Ils ont aussi d’autres chambres originales, notamment une chambre dans le cockpit d’un ancien avion !

Et puisqu’on a vraiment adoré ça, je terminerai avec une dernière bonne adresse pour une real fruit icecream sur le chemin : Piopio Berry Orchard.

 

Découvrez le reste de mon voyage en Nouvelle-Zélande grâce à ces articles récapitulatifs :

 

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