Oamaru, les Moeraki Boulders & les manchots les plus rares au monde

Après Dunedin, notre roadtrip sur la côte est de l’île du Sud de Nouvelle-Zélande se poursuit sous un grand soleil en direction de Moeraki, connue pour ses formations géologiques étranges, et d’Oamaru, une autre ville historique avec un quartier victorien magnifiquement préservé. Mais les vraies stars de la région, ce sont les « yellow-eyed penguins », les manchots les plus rares du monde, qu’on peut voir dans leur habitat naturel avec un peu de chance et d’organisation.

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Les pingouins antipodes (yellow-eyed penguins) de la Katiki Point Lighthouse

Après une rencontre réussie avec les « blue pinguins », les plus petits manchots du monde dans la Péninsule d’Otago, il nous restait encore à voir les « yellow-eyed penguins » ou manchots antipode, les manchots les plus rares au monde.

Après de nombreuses recherches, j’avais retenu la Katiki Point Lighthouse près de Moeraki comme l’endroit où en voir le plus simplement, par soi-même. En effet, le chemin pour y arriver est rapide (le parking est tout proche) et la configuration du terrain permet de les observer assez facilement un peu en hauteur.

Encore faut-il s’y rendre au bon moment ! J’avais lu qu’ils arrivaient à la tombée de la nuit sur la plage derrière le phare, mais durant le check-in à notre hébergement, notre hôte nous a dit d’y aller en vitesse car ils arrivaient plutôt vers 15 heures (comme les « blue pinguins », ils passent la journée en mer).

Bref, on se dépêche pour rejoindre le spot d’observation et on attend leur retour. Il faut avoir les yeux bien ouverts car ils sont rapides et petits ! En attendant, les lions de mer et les otaries à fourrure font le show.

Et puis soudain… un premier couple débarque sur la première plage derrière le phare, et monte directement en direction de leur nid, où ils ont commencé à se sécher.

D’autres couples ont suivi, mais on a à chaque fois peu de temps pour les observer car dès qu’ils atteignent leur nid, la vue est limitée. À cause d’abus passés (…), l’accès à la partie où se trouvent les nids a été limité. On ne peut donc les observer que de très loin. En tout cas, ils sont vraiment mignons à observer ! 

L’accès au site est gratuit mais on peut laisser un billet pour contribuer à leur sauvegarde et continuer à pouvoir les voir, ce que nous avons fait.

Les Moeraki Boulders et le meilleur fish & chips de Nouvelle-Zélande

Après ce timing parfait qui nous a permis de voir les manchots les plus rares du monde, nous finissons la journée en beauté avec un second timing parfait puisque nous arrivons sur la plage de Moeraki à la marée basse, ce qui est le meilleur moment pour voir les Moeraki Boulders (à marée haute, ils sont en bonne partie recouverts).

Les Moeraki Boulders sont des formations géologiques étranges « posées » sur la plage. Ces roches sphériques très régulières sont le travail de l’érosion sur plusieurs millions d’années. Cet endroit étonnant attire les foules : il faut avoir beaucoup de patience pour avoir une photo sans personne dessus ! 

C’est également à Moeraki que nous avons mangé, un peu par hasard, le meilleur fish and chips de notre voyage. Je voulais à la base aller chez Fleurs Place, le restaurant le plus connu de la région, mais comme celui-ci était complet, nous nous sommes rabattus sur ce food truck posé face à la mer, The Fishwife. Outre l’excellent fish & chips, on peut aussi y déguster de bonnes écrevisses géantes, à des prix tout à fait corrects.

Il y a très peu de possibilités de logements à Moeraki, mais on peut tout de même noter un Holiday Park, le Moeraki Boulders Holiday Park & Motel, avec des options pour tous les budgets.

Oamaru et son centre historique

Lors de notre voyage, nous avions choisi de loger dans un petit B&B entre Oamaru et Moeraki, qui a malheureusement fermé depuis. À l’époque, j’avais déjà longuement hésité entre ce logement et l’un des hôtels situés dans des bâtiments historiques de Oamaru.

Oamaru est une ville au charme victorien, un peu comme Dunedin, mais en plus petit et en encore plus charmant. On a vraiment l’impression de remonter le temps ! J’ai eu un coup de cœur pour le quartier victorien (Victorian Precinct) incroyablement préservé d’Oamaru.

Donc si c’était à refaire, je vous conseillerais de loger en ville (chez l’habitant au The Vicarage Boutique B&B, au Brydone Hotel Oamaru pour les petits budgets, au Pen-y-bryn Lodge pour une expérience plus luxueuse, ou dans l’un des charmants appartements de The Old Confectionery).

Oamaru s’est développée au 19ᵉ siècle grâce à l’essor des exportations vers les marchés britanniques (laine, céréales, viande…). Aujourd’hui, son centre victorien a été restauré par un groupe de passionnés, et de nombreux bâtiments ont été transformés en petits magasins, restos, cafés, hôtels…

La plus belle rue est Harbour Street, qui est l’une des seules rues victoriennes encore entièrement intactes au monde. Juste à côté, vous trouverez aussi le Steampunk HQ, un musée artistique original dédié au steampunk.

Vous l’aurez compris, si vous aimez l’architecture, Oamaru est un arrêt intéressant, même si peu touristique.

Nous n’avons fait qu’une balade à Oamaru, mais si vous y passez la nuit, sachez qu’on peut aussi y observer des manchots pygmées (« blue penguins »), avec plusieurs colonies présentes autour de la ville. Comme dans la Péninsule d’Otago, où nous en avions vu, l’observation des blue penguins est régulée ici aussi et il vous faudra réserver un tour auprès de la Blue Penguin Colony pour vous assurer d’en voir. Vous pouvez réserver vos tickets en ligne ici.

Voir tous les hébergements à Oamaru ici.

 

Découvrez le reste de mon voyage en Nouvelle-Zélande grâce à ces articles récapitulatifs :

 

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