Visiter les Marlborough Sounds et Nelson en Nouvelle-Zélande

Après avoir traversé l’île du Nord pendant environ 2 semaines, notre roadtrip en Nouvelle-Zélande se poursuit sur l’île du Sud, après une traversée en ferry pour le moins agitée ! Mais le spectacle qui nous attendait à l’arrivée en valait franchement la peine : avant même d’avoir posé les pieds à Picton, la porte d’entrée de l’île du Sud lorsque l’on y arrive en bateau, on en prend déjà plein les yeux. Les paysages des Marlborough Sounds, ces sortes de « fjords » néo-zélandais, font pour moi partie des plus beaux paysages que nous avons vu durant notre voyage. Je garde en particulier un souvenir mémorable de l’incroyable French Pass, une des plus belles routes du pays. Mais la région de Marlborough, c’est aussi l’une des plus grandes régions viticoles de Nouvelle-Zélande, qui se transforment progressivement en champs de houblon lorsque l’on avance vers Nelson. Des paysages grandioses, des vins, de la bière, des moules (une autre spécialité de la région et pas des moindres non plus !) et un sens de l’accueil incomparable : un véritable petit coin de paradis que je vous fais découvrir dans cet article.

Disclaimer : cet article peut contenir des liens affiliés. En réservant via ceux-ci, vous ne payerez pas plus cher mais je toucherai une petite commission qui me permettra de continuer à développer ce blog.

Le ferry de Wellington à Picton : une croisière dans les Marlborough Sounds

Je vous le dis, j’ai d’abord maudit le fait d’avoir choisi de prendre ce ferry. La traversée entre Wellington sur l’île du Nord et Picton sur l’île du Sud dure 3 heures 30 et je dois dire que les 2 premières heures (le passage le plus difficile, celui du Détroit de Cook) m’ont semblées interminables à l’aller. J’ai réussi à ne pas être malade (par contre quel mal de tête…), mais ce ne fut pas le cas de beaucoup de personnes !

Les vagues de plusieurs mètres de haut ne rigolaient pas : elles ont atteint les 5-6 mètres de haut, contre 2-3 mètres pour le trajet du retour, ce qui était beaucoup plus supportable (alors qu’on avait à ce moment-là prévu le coup en s’achetant des médocs pour le mal des transports sur l’île du Sud). Vous verrez la hauteur des vagues actuelles sur des petits panneaux en faisant le « check-in » (mais un conseil : ne les regardez pas si ça vous stresse déjà !).

Ca, c’était au retour :

Pour rappel : deux compagnies de ferry opèrent entre Wellington et Picton : les bateaux sont tous les deux pas mal, on a fait l’aller avec l’une et le retour avec l’autre. Les bateaux d’Interislander sont un peu plus modernes et il y a plus de places à l’extérieur, mais vous conseillerais surtout de choisir en fonction des horaires qui vous arrangent le mieux (comme on a fait).

Bref, quelques heures après avoir laissé le vent et le ciel gris de Wellington derrière nous, nous revoyons enfin un bout de terre en vue. Nous nous faufilons dans les Marlborough Sounds, et le spectacle peut commencer car un grand soleil accompagne cette traversée digne des plus belles croisières.

Et surtout : une fois qu’on entre dans les « sounds », les eaux sont beaucoup plus calmes, un vrai bonheur ! Si à l’aller on est quand même pas mal restés à l’intérieur à cause du vent qui était encore bien présent, au retour on a passé l’essentiel de la traversée dehors (même en dehors des sounds), à l’avant du bateau, et c’était encore plus incroyable !

Il parait qu’on peut parfois voir des dauphins ou des orques pendant la traversée des Marlborough Sounds, mais personnellement nous n’avons rien vu, ni à l’aller, ni au retour.

Picton : nos premiers pas sur l’île du Sud

Après cette première découverte panoramique des fjords néo-zélandais, nous débarquons à Picton, porte d’entrée principale de l’île du Sud mais aussi des Marlborough Sounds.

De Picton, nous ne verrons pas grand chose, à part sa marina et une super adresse que je vous recommande pour acheter de bons sandwichs et autres douceurs (mieux que dans les ferrys) : la Picton Village Bakkerij, une super boulangerie à l’européenne, tenue comme son nom l’indique par des néerlandais.

De ce que nous avons vu, la ville de Picton est très mignonne. Nous avions aussi penser y loger (j’avais à la base fait une réservation à la Sennen House, un B&B situé dans l’une des maisons victoriennes d’origine de Picton, datant du 19ème siècle – voir des photos ici), mais finalement ça ne collait pas avec nos horaires par rapport aux autres visites que l’on voulait faire les jours suivants.

Picton, c’est aussi le point de départ de l’excursion la plus populaire dans les Marlborough Sounds, à savoir la Queen Charlotte Track, considérée comme l’une des plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande. La rando fait 71 km au total mais il est possible de n’en faire qu’une partie en se faisant déposer et reprendre en bateau (voir ici un exemple d’excursion d’un jour complet en bateau avec 12 ou 15 km de marche). Elle semble aussi assez similaire à la randonnée d’Abel Tasman, que nous allions faire (en partie) quelques jours plus tard, c’est pourquoi nous avons choisi de ne pas la faire.

Depuis Picton, on peut aussi embarquer sur des plus petits bateaux d’excursion qui s’enfoncent dans les ramifications des sounds pour des demi-journées ou des journées complètes de croisières, incluant souvent un repas et/ou des dégustations, à la découverte des plages isolées et autres merveilles des sounds accessibles seulement par bateau.

Une autre solution pour prolonger cette étape est de choisir un hôtel le long de la Queen Charlotte Trail ou dans une partie des sounds inaccessible en voiture, et d’y accéder en bateau pour profiter au calme de cette ambiance tropicale du bout du monde. C’est franchement l’un des endroits de Nouvelle-Zélande avec la plus grande concentration d’endroits juste incroyables ! Quelques exemples : Furneaux Lodge, Tawa Cove Cabins, Punga Cove Resort, Lochmara Lodge, The Lodge at Te Rawa, Ngahere Hou Glamping

Mais il faut faire des choix et en ce qui nous concerne nous avions décidé de passer la journée du lendemain sur la route du French Pass, un peu plus loin dans les Marlborough Sounds, et nous avons donc quitté Picton via la route scénique en direction de Havelock, notre arrêt pour la nuit.

Havelock, la « capitale mondiale de la moule »

La route scénique nous emmène jusqu’à Havelock, la « capitale mondiale de la moule » (mais la Nouvelle-Zélande adore décerner le prix de « capitale mondiale de » à ses villages, dès que l’opportunité se présente !).

On y mange des moules tout à fait incroyables, les « green lip mussels », les moules vertes géantes que l’on avait déjà découvert à Coromandel, et qui étaient tout aussi bonnes ici, au restaurant Captain’s Daughter dans le centre d’Havelock (le restaurant le plus connu, le Mussel Pot, était complet, mais on a pas regretté car c’était moins touristique ici et on s’est régalé quand même !).

Nous avons logé à quelques kilomètres du centre-ville d’Havelock, face au Pelorus Sound (un des embranchements des Marlborough Sounds) au Kiwiss B&B, qui était tenu par un charmant couple suisse-néo-zélandais. Celui-ci est devenu à présent le Moana Haven B&B. Je ne sais pas s’il est toujours tenu par le même couple ou s’il a été repris, mais d’après les photos rien ne semble avoir changé.

J’ai beaucoup aimé cet endroit et en particulier la vue depuis la terrasse où nous avons pris le petit-déjeuner le lendemain matin !

Voir plus de photos et les tarifs actuels ici.

Grâce à ses nombreuses bonnes adresses de restaurants et sa facilité d’accès (par rapport aux parties uniquement accessibles en bateau), Havelock est l’une des bases principales pour découvrir les Marlborough Sounds (voir tous les hébergements à Havelock ici).

Il est aussi possible de prendre le bateau postal au départ d’Havelock pour explorer les Marlborough Sounds durant une excursion d’une journée complète, ou de participer à des croisières gourmandes avec dégustations de moules vertes et de sauvignon de Marlborough à bord.

Le French Pass : un des joyaux des Marlborough Sounds

Le lendemain, nous avons consacré la journée entière (ou presque) au French Pass, une route scénique à souhait qui s’enfonce tout au bout de l’une des nombreuses péninsules formant le dédale des Marlborough Sounds.

En chemin vers le French Pass depuis Havelock, nous passons (sans nous arrêter) par le Pelorus Bridge, qui est l’un des lieux de tournage du Hobbit (c’est ici qu’a été tournée la fameuse scène des tonneaux dans la Désolation de Smaug). D’ailleurs des tours en kayak sont organisés sur ce site (c’est pas un tonneau mais c’est au plus proche possible ;-) ).

Le French Pass est une route peu fréquentée car pas facile d’accès, surtout en camper van (mais totalement faisable avec notre petite voiture de location).

La dernière partie de la route, la plus scénique, n’est pas bitumée mais reste assez facile car sans gros obstacle technique (quand on les compare à d’autres routes néo-zélandaises de ce type hein, car clairement en Europe ça serait considéré comme une route dangereuse !). Il faut juste faire attention à ne pas rouler trop vite, et surtout aux voitures qui peuvent arriver dans le sens inverse après les virages. Comptez au moins 4 heures de route pour l’aller-retour.

Je garde un souvenir impérissable de ce petit paradis tropical, avec une route bien dégagée quasi tout le long sur cet incroyable tronçon final (souvent en Nouvelle-Zélande, les routes scéniques sont quand même entourées par pas mal de végétation qui empiète un peu sur la vue !).

Les paysages vallonnés, les palmiers, les criques, le bleu turquoise intense de la mer de Tasman d’un côté et des Marlborough Sounds de l’autre, et surtout pas un bruit… Ils se méritent ce genre de petits paradis en Nouvelle-Zélande, mais qu’est-ce que ça en vaut la peine !

Sur le trajet jusqu’au bout du French Pass (qui est donc un aller-retour), nous avons fait plusieurs arrêts pour nous dégourdir les jambes. Le premier était la Goat Hill, qui porte bien son nom : cette petite randonnée vous permettra de rencontrer ses habitants : des chèvres sauvages énormes !

Notre deuxième arrêt fut Elaine Bay, d’où partent plusieurs randonnées. Ici par contre, la végétation avait repris le dessus sur une bonne partie du parcours par rapport aux photos que nous avions vu et les vues étaient du coup assez limitées sur le parcours, on voyait d’ailleurs moins bien les paysages que depuis la route… dommage ! Nous avons donc fait demi-tour avant la fin (puisqu’il s’agissait à nouveau d’une randonnée aller-retour). Ce n’est pas un arrêt essentiel selon moi.

C’est après Elaine Bay que commence la partie la plus scénique du French Pass. Clairement parmi les plus beaux paysages que nous avons vu en Nouvelle-Zélande, et les photos ne retransmettent qu’une partie de cette beauté sauvage…

A la fin de la route, nous voici enfin au fameux French Pass, le détroit qui sépare l’île du Sud de la petite île d’Urville. C’est ici que se trouve le point avec la marée la plus rapide de Nouvelle-Zélande : la vitesse du courant atteint les 4 mètres par seconde ! On a pu observer les tourbillons dans l’eau et c’était vraiment impressionnant.

Une statue commémore Pelorus Jack, le dauphin qui a aidé les bateaux à rejoindre le French Pass depuis le Pelorus Sound durant une vingtaine d’années au début du 20ème siècle. Une anecdote assez mignonne !

Vous trouverez aussi au French Pass une petite plage un peu difficile d’accès, la Man-O-War Bay (Paharakeke), que nous avons donc eu pour nous tous seuls. Par contre, et même si la plage est relativement à l’abri du courant, je vous déconseille de nager trop loin ici (et en plus l’eau est super froide ici même pendant l’été néo-zélandais).

A noter qu’il y a un camping et quelques chambres dans le mini village de French Pass.

Sur le chemin du retour, nous avons fait un détour vers l’une des baies qui nous avaient le plus tapé dans l’œil depuis la route à l’aller : la Nydia Bay. A nouveau, les vues étaient meilleures depuis la route mais c’était sympa quand même !

Et sur la fin du chemin, on a fait une rencontre totalement inattendue : une petite parade de Noël !! Et oui, c’était le 24 décembre…

N.B. : sur la route entre le French Pass et Nelson, il existe à présent un parc d’aventure, le Cable Bay Adventure Park, qui se vente de posséder le « SkyWire » le plus long au monde – avis aux amateurs de sensations fortes !

Nelson

Nous avons passé la nuit de Noël à Nelson. Nous avions voulu une expérience un peu chaleureuse pour passer notre premier réveillon à l’étranger, c’est pourquoi nous avons choisi un Airbnb sur un yacht dans la marina de Nelson, dont l’hôte cuisine le repas du soir pour vous… et ce même à Noël (on lui avait quand même demandé avant de réserver, mais il nous a accueilli les bras ouverts !).

Notre hôtel Lindsey fut l’une de nos plus belles rencontres en Nouvelle-Zélande. On a vraiment pas eu de mal à trouver des sujets de conversation avec ce revendeur de vin francophile qui a lui aussi voyagé un peu partout dans le monde. Apéro avec bulles en terrasse, couscous et fromage accompagné de supers vins évidemment… Un repas de Noël que l’on est pas prêts d’oublier !

Si vous préférez un hébergement plus classique, il y a de très nombreux hôtels sympas et pas trop chers dans la région de Nelson – voir tous les hébergements ici.

C’est au retour d’Abel Tasman que nous avons approfondi notre visite de Nelson, pour éviter les fermetures du jour de Noël, mais malgré tout pas mal de choses étaient encore fermées. Nous n’avons par exemple pas pu visiter le Founders Heritage Park, qui reconstitue ce à quoi Nelson ressemblait à sa création avec plusieurs maisons d’origine.

Capitale de la plus petite des 12 régions de Nouvelle-Zélande, Nelson mérite vraiment que l’on s’y balade quelques heures, car la ville a vraiment beaucoup de charme : il s’agit d’ailleurs de la plus ancienne ville coloniale de l’île du Sud. La ville a conservé de jolies maisons victoriennes, certaines transformées en boutiques, restaurants ou B&B.

Nous avons commencé notre petite visite sur Trafalgar Street, la rue commerçante principale de Nelson. C’est sur celle-ci que se trouve aussi la Cathédrale de Nelson, Christ Church, et un autre arrêt sympathique pour les fans du Seigneur des Anneau : la bijouterie Jens Hansen, qui n’est autre que le magasin où a été fabriqué THE Ring (et donc de fait aujourd’hui le magasin s’appelle « Jens Hansen, The Ringmaker« ).

Bon, ce n’est pas donné mais un petit lèche-vitrine reste sympa pour découvrir ses créations ! C’est le seul endroit au monde où vous pouvez vous procurer la réplique exacte de l’anneau. Avis aux fans…

On a aussi été faire un tour dans les Queens Garden, un très joli parc avec notamment un jardin chinois et une splendide roseraie. Pour boire un café, la terrasse de la galerie d’Art Suter offre un joli cadre.

Nelson est aussi la région de la bière et du houblon : vous ne risquez pas de manquer les champs de houblon qui remplacent les vignobles le long des routes au fur et à mesure qu’on se dirige vers Abel Tasman. Pour avoir un petit aperçu des bières de la région, nous nous sommes arrêtés pour une dégustation à la McCashin’s Brewery, l’une des brasseries les plus populaires de Nelson. Le cadre est vraiment sympa, et il est aussi possible de manger sur place.

En plus des vignobles et des champs de houblon, vous verrez aussi beaucoup d’arbres fruitiers sur votre route puisque la région de Nelson est aussi l’un des plus gros vergers de Nouvelle-Zélande.

Vous trouverez le long de la route plein de petites échoppes de fruits avec honesty box, on a vraiment fait le plein ici car c’est vraiment pas cher et encore meilleur que ce qu’on avait déjà acheté dans d’autres régions (mais honnêtement, c’est le type d’achat à faire au moins une fois durant votre voyage). Je vous recommande en particulier de goûter aux « boysenberries », un hybride entre la framboise et la mûre très populaire en Nouvelle-Zélande… et probablement mon nouveau fruit préféré !

Les boysenberries sont aussi l’une des saveurs que l’on va souvent retrouver chez les « real fruit ice-cream », les glaces faites minute à partir de fruits entiers qui sont aussi des arrêts assez courants le long des routes néo-zélandaises.

En descendant vers la côte ouest depuis Nelson, je vous recommande de vous arrêter chez Nelson Honey, un producteur de miel (chez qui on peut même voir les abeilles au travail) qui fait d’excellentes real fruit ice-creams et où vous pourrez acheter par la même occasion le fameux Manuka Honey, le fameux miel néo-zélandais connu pour ses 1001 vertus. Les prix étaient corrects ici par rapport à d’autres endroits plus touristiques, et au moins on sait vraiment d’où le miel vient.

Beaucoup de touristes choisissent de se baser à Nelson pour explorer le parc d’Abel Tasman puisque la ville se trouve à moins d’une heure de route de Kaiteriteri d’où partent l’essentiel des bateaux vers le parc. En ce qui nous concerne, nous avions choisi de nous en rapprocher d’avantage puisque nous avions choisi de le visiter sans tour organisé, et de rentrer par le côté opposé du parc.

Mais si vous optez pour un tour depuis Kaiteriteri, Nelson offre en effet des hébergements plus variés et abordables. Abel Tasman Sea Shuttles est la principale compagnie partant de Kaiteriteri. Et si vous voulez une expérience vraiment hors norme, Golden Bay Air offre des excursions en bateau et en avion partant directement de Nelson. Un sacré budget mais une expérience qui doit être inoubliable vu les paysages fantastiques de la région !

Voir tous les hébergements à Nelson ici.

Les vignobles de Blenheim

A la fin de notre tour de l’île du Sud (que nous avons visité dans le sens anti-horloger), nous sommes repassé par la région de Marlborough et nous nous sommes attardés cette fois-ci dans l’intérieur des terres, pour découvrir la région viticole qui s’étend autour de Blenheim, réputés pour leur sauvignon blanc. Les vignobles qui proposent des dégustations sont ultra nombreux ici, c’est difficile de faire son choix !

Si vous non plus vous ne savez pas où donner de la tête, voici quelques idées d’excursions :

  • vous pouvez participer à une visite en groupe d’une demi-journée ou d’une journée complète, qui inclut les dégustations dans plusieurs vignobles.
  • découvrir les vignobles en vélo (une autre manière populaire de les découvrir vu que la région est plutôt plate) – vous pouvez louer des vélos chez Explore Marlborough pour vous balader à votre rythme ou participer à une excursion guidée en vélo auprès de la même compagnie.
  • Si vous voulez combiner croisière dans les Marlborough Sounds et dégustations de vins dans les vignobles de Blenheim, cette excursion est la plus complète pour explorer tous les aspects les deux côtés de la région de Marlborough.

Autre point d’intérêt à noter dans la région de Blenheim pour les amateurs : le Omaka Aviation Heritage Center, un musée interactif dédié à l’aviation, où la plupart des modèles exposés viennent de la collection de Peter Jackson ! D’ailleurs ce sont les Weta Studios qui ont réalisé les effets spéciaux des expositions.

Arbour : le meilleur restaurant de Blenheim

Pour une expérience de wine pairing (la façon dont je préfère déguster le vin), nous avions choisi un endroit où il est aussi possible de manger : le restaurant Arbour, réputé comme l’un des meilleurs restaurants de l’île du Sud (je vois d’ailleurs qu’ils ont eu le prix du meilleur restaurant régional de Nouvelle-Zélande en 2022 !).

Situé au milieu des vignes, ce restaurant propose une excellente cuisine gastronomique qui est accompagnée par de beaux accords de vins. Ce fut vraiment l’un des meilleurs repas de notre voyage (si pas le meilleur), et les explications de la sommelière nous ont permis de découvrir beaucoup plus de vins différents durant le menu dégustation en 9 services que si on avait fait une dégustation classique dans un vignoble.

De nombreux vignobles de Blenheim possèdent aussi leurs restaurants. Parmi ceux que j’avais aussi repété : Saint Clair Family Estate (un des plus anciens vignobles du Marlborough et un des plus célèbres de Nouvelle-Zélande), Wither Hills, Rock Ferry et Wairau River Wines.

Où dormir dans la région de Blenheim ? 

Nous avons logé à Blenheim dans un chouette Bed & Breakfast, le Alfred’s @ 115. Son point fort : son jacuzzi privé extérieur, pour un prix très raisonnable. Pas de vue ici mais une chouette expérience, avec une chambre particulièrement spacieuse et bien équipée.

Voir plus de photos et les tarifs actuels ici.

J’avais longuement hésité avec l’Hotel D’urville Blenheim, l’hôtel historique de Blenheim, qui a gardé un charme à l’ancienne même s’il a été récemment rénové. Comme on devait repartir tôt pour prendre le ferry, j’ai opté pour l’option moins chère, mais je pense que c’est aussi une très bonne option.

Pour rester dans la thématique du vin, il y a aussi les St Leonards Vineyard Cottages, des cottages tout mignon (et pas trop chers) au milieu des vignes et des vergers, et pour un logement plus insolite les Marlborough Wine Barrel Cabins.

Voir tous les hébergements à Blenheim

 

Découvrez le reste de mon voyage en Nouvelle-Zélande grâce à ces articles récapitulatifs :

 

1 réflexion au sujet de « Visiter les Marlborough Sounds et Nelson en Nouvelle-Zélande »

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.